dimanche 4 septembre 2005

A chaque théorème son fellah

 - Tiré du livre Le théorème du perroquet, de Denis Guedj, réédition Seuil Collection Points (poche), avril 2004 (Seuil 1998) -
Pour mesurer la hauteur de la Pyramide de Kéops, Thalès regarda le soleil et sa propre ombre. Il vit que, à un moment donné et selon certaines conditions (pour les détails, je vois renvoie au livre !),  la longueur de son ombre était égale à sa propre taille. Il en déduisit que cela devait être la même chose pour la pyramide (moyennant  quelques calculs complémentaires, à lire aussi dans le livre!)...
thales.jpg Il traça donc sur le sable un cercle au rayon égal à sa taille (il avait déjà découvert les propriétés du cercle), il se placa au centre et regarda son ombre grandir sur le sol : quand elle eut atteint le pourtour du cercle, il cria et le fellah qui était avec lui planta un pieu à la limite de l'ombre de la pyramide.
Et c’est ainsi qu’il mesura sa hauteur (147m) et que naquit le théorème de Thalès…
Du moins dans le livre jubilatoire de Denis Guedj, mathématicien et romancier ! Qui en déduit : si le fellah n’avait pas été là, Thalès n’aurait jamais pu créer son théorème. D’où, sa maxime à lui : chaque théorème a besoin de son fellah !
Et pour l'expérience de Thalès, on a même droit à un dessin de l'auteur !


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