mercredi 30 novembre 2005

Rubik's Cube pour les nuls

rubikscube.jpgL'informatique sert à tous, y compris à vous aider à trouver des solutions au Rubik's Cube!
Vous téléchargez un petit programme chez Hetnet et le tour est joué!
Trouvé par une de ces chaînes bizarroïdes où vous partez de chez Jean-Michel Billaut qui vous parle de Rodrigo Sepulveda (un nom que j'adore!...) qui lui-même vous parle de DownloadSquad, qui vous renvoie enfin chez Hetnet.
Et moi, comme je suis sympa, je vous envoie direct chez Hetnet!...
Inutile de vous dire qu'au départ, je ne cherchais pas les solutions du Rubik's Cube!
Je cherchais quoi au fait?...
(PS: inutile de vous dire non plus que tous les blogueurs font comme moi mais que rares sont ceux qui affichent la chaîne complète de leurs investigations...)




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mardi 29 novembre 2005

Le travail, c'est n'importe quoi!

davidautissiercestnimportequoi.jpgJe ne l'ai pas encore lu mais déjà je l'adore! Alors je lui fais un peu de pub. Le bouquin sort ces jours-ci: C'est n'importe quoi ! : Situations et décisions absurdes au travail
J'ai rencontré l'auteur David Autissier et ce n'est pas vraiment un comique: docteur en sciences de gestion, c'est tout simplement l'un des très bons spécialistes actuels de la conduite du changement.
Il développe notamment les idées du syndrome COS (Cognitive Overflow Syndrom) et surtout de l'IOIU (Information Overflow Information Underuse) que j'évoque dans mon cours à Dauphine: non seulement on est saturés d'infos mais, en plus, on les utilise mal!...
Pour promouvoir son bouquin, David Autissier lance un blog des situations absurdes au travail : Portenawak.
Mais là, il aura du mal à rivaliser avec Dilbert!...
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Zévar se sent plus libre

zevarfree.jpg
Zévar
est le dessinateur fétiche du journal 01 Informatique.
Il se sent plus libre depuis qu'il est passé au dégroupage total...

lundi 28 novembre 2005

Dites n'importe quoi, mais dites-le avé l'acccent

MaitC'est ce que réussit très bien l'ineffable Maïté dans sa pub pour
Leader Price.
Premier message : "Soyez exigeants!" Ouh là là, que se
passe-t-il? Faisons gaffe. Deuxième message: "Soyez confiants!" Ah bon, nous
voilà rassurés, on a eu peur!
C'est complètement incohérent (l'exigence et la
confiance) mais comme elle nous le dit avé son inimitable accent (qu'elle n'a,
parait-il - allez, on lance la rumeur - qu'à l'antenne, un peu comme Jane
Birkin), on trouve çà sympa. C'est toute la mécanique actuelle de la
communication et des médias qui est en cause dans ce processus: la forme, ou le
contexte, prime le fond. Si c'est dit à la radio, c'est sympa; si c'est écrit
dans Le Monde, c'est sérieux. si ça passe à la télé, c'est vrai.

Bloguer ou restaurer des volets?

Je m'appelle Luc Fayard et le fayard, c'est le hêtre. Mon aïeul préféré, surnommé "Beaujolais la belle humeur" était charpentier, Compagnon du Devoir. Normal donc que j'aime travailler le bois.
Ce week-end, plongé dans la restauration laborieuse de persiennes anciennes en chêne -dites-le vite- (28 lattes chacune, et ce n'est pas une contrepéterie), je me suis soudain posé la question: qu'est-ce que j'aime le plus, faire vivre ce site-blog ou restaurer ces persiennes?
Et, boum, plaf, la réponse m'est apparue dans toute sa clarté limpide et fulgurante: je m'amuse beaucoup plus sur ces volets que sur ces pages...
Parce que:
- je peux rester des heures à peaufiner mon ouvrage,
- je construis quelque chose de beau, de durable et d'utile,
- ça sent bon,
- chaque geste fait progresser l'ensemble,
- je fais des pauses sans me presser,
- je laisse à tout moment le travail en plan, inachevé,
- personne n'ose me déranger tellement j'ai l'air absorbé,
- quand j'ai fini, tout le monde fait semblant d'admirer mon travail sans oser le critiquer tellement mon regard est perçant,
- et je me fous totalement du nombre de gens qui pourront l'admirer...
Point à point, rien de tout çà dans ce que je fais avec InfoTechArt...
Vous me direz: pourquoi me suis-je posé cette question, qui ressemble à celles du site indécidables ("les légumes sont-ils plus précieux que le courage?")?
Sans doute parce qu'il s'agit de plus en plus, en vieillissant, de gérer son temps par pirorités, ce temps qui fuit et qui ne se mesure plus que par comparaison plaisir/utilité/reconnaissance dans l'emploi qu'on en fait.
C'est une drogue, le blog ou tout ce qui y ressemble et les drogués ne sont pas des gens heureux. En fait, ça ne sert strictement à rien qu'à s'empêcher le plus possible de réfléchir. Il n'y a pas de bonheur dans cette affaire, tout juste un passe-temps prenant, obsédant, conflictuel, monomaniaque. On n'y apprend que des choses sans importance. Le blog, ça ne fait pas repousser les cheveux. Vous me direz, la menuiserie non plus!...

Gestion du temps : à chacun ses solutions

Maso, solo, speed, rêveur?...
Trouvez votre profil et les solutions dans ce Tableau publié par L'Usine Nouvelle en octobre 2003.

7 Reasons Not To Mess With Children

*A little girl was talking to her teacher about whales. The teacher said it was physically impossible for a whale to swallow a human because even though it was a very large mammal its throat was very small.
The little girl stated that Jonah was swallowed by a whale.
Irritated, the teacher reiterated that a whale could not swallow a human; it was physically impossible.
The little girl said: "When I get to heaven, I will ask Jonah".
The teacher asked: " What if Jonah went to hell?"
The little girl replied: "Then you ask him".

*A Kindergarten teacher was observing her classroom of children while they were drawing. She would occasionally walk around to see each child's work.
As she got to one little girl who was working diligently, she asked what the drawing was.
The girl replied: "I'm drawing God."
The teacher paused and said: "But no one knows what God looks like."
Without missing a beat, or looking up from her drawing, the girl replied: "They will in a minute."

*A Sunday school teacher was discussing the Ten Commandments with her five and six year olds.
After explaining the commandment to "honor" thy Father and thy Mother, she asked: "Is there a commandment that teaches us how to treat our brothers and sisters?"
Without missing a beat one little boy (the oldest of a family) answered: "Thou shall not kill."

*One day, a little girl was sitting and watching her mother do the dishes at the kitchen sink. She suddenly noticed that her mother had several strands of white hair sticking out in contrast on her brunette head.
She looked at her mother and inquisitively asked: "Why are some of your hairs white, Mom?"
Her mother replied: "Well, every time that you do something wrong and make me cry or unhappy, one of my hairs turns white."
The little girl thought about this revelation for a while and then said: "Momma, how come ALL of grandma's hairs are white?"

*The children had all been photographed, and the teacher was trying to persuade them each to buy a copy of the group picture: "Just think how nice it will be to look at it when you are all grown up and say, 'There' sJennifer, she's a lawyer,' or 'That's Michael, He's a doctor.' "
A small voice at the back of the room rang out: "And there's the teacher, She's dead."

*A teacher was giving a lesson on the circulation of the blood.
Trying to make the matter clearer, she said: "Now, class, if I stood on my head, the blood, as you know, would run into it, and I would turn red in the face.."
"Yes," the class said.
"Then why is it that while I am standing upright in the ordinary position, the blood doesn't run into my feet?"
A little fellow shouted: "'Cause your feet ain't empty."

*The children were lined up in the cafeteria of a Catholic elementary school for lunch.
At the head of the table was a large pile of apples.
The nun made a note, and posted on the apple tray: "Take only ONE. God is watching."
Moving further along the lunch line, at the other end of the table, was a large pile of chocolate chip cookies.
A child had written a note: "Take all you want. God is watching the apples.”
[Transmis par Alexandre M]

dimanche 27 novembre 2005

Un clou et du mercure, et le coeur bat

mercure.gifUne expérience de chimiste amateur, que tout le monde peut réaliser.
Mode opératoire ici.







Récence et viduité: y'a des soirs comme çà...

... où on apprend des mots rares, formés de mots simples, que les gens vous expliquent comme si c'était naturel, où on discute avec une peintre souriante qui peint de jolies choses, avec un chanteur d'opéra qui chante de belles choses sans faire du cinéma, où le temps n'existe plus...pendant un moment...
On se dit, c'est pas normal, une soirée comme çà...
Au fait:
- récence: le fait d'être récent, évidemment; voir effet de récence.
- viduité: de vide, évidemment; le délai de viduité est de 300 jours dit la loi: c'est le temps pendant lequel, une femme n'a pas le droit de se marier, après un divorce, des fois qu'elle aurait un enfant pendant cette période et que ce soit l'ex qui en soit déclaré le père, imaginez le topo... C'est la viduité du ventre? En tout cas, supprimé depuis la loi du 26 mai 2004.

vendredi 25 novembre 2005

Yoga: n'est pas yogi qui veut

yoga.jpg
d'après Roland.

La preuve que la terre se réchauffe

est !
merci christophe de cette découverte.

J'ai le Mac qu'est patraque, le PC déglingué...

linformatique.jpg
La fameuse chanson sur l'informatique, parodiant l'air fameux "Je n'suis pas bien portant" de Gaston Ouvrard (1932, paroles de Géo Koger, musique de Vincent Scotto et Gaston Ouvrard).
En version Powerpoint cette fois, avec les paroles.
C'est presque du karaoké!
Paroles : X.Cherrier-M.Puyau-S.Richardot-M.Maignan
Musique : G.Boursac-M.Joséo


Petit débat de mémétique

J'ai donc rencontré Pascal Jouxtel, sur BFM, fondateur de la Société francophone de mémétique, après avoir su lon livre "Comment les systèmes pondent" (ici ma critique du livre et une première explication de la mémétique).
Au départ, je trouvais avec plaisir une dimension un peu provocatrice, paradoxale, dans la mémétique: eh bien , pas du tout! L'affaire est sérieuse et nous devons tous nous en préoccuper: s'il existe effectivement une sorte de "code" (au sens informatique) des idées, de la culture et du comportement, autant le déchiffrer le plus vite possible si l'on veut garder un sentiment de liberté! Et croire encore qu'on peut changer le monde.
Je prédis que le débat va rapidement s'enfler car évoquer aujourd'hui les thèses évolutionnistes de Darwin (il y aurait des mèmes culturels comme il y a des gènes biologiques) sent parfois le souffre. Il faudra par exemple rapidement faire le tri des amalgames avec l'Intelligent Design, qui est un gros sujet de débat en soi... bon d'accord, surtout aux Etats-Unis...
Donc, en résumé:
- les méméticiens ont l'air de gens sérieux qui posent de bonnes questions: comment se propagent des idées? comment éviter une simple réplication des comportements? comment se déconditionner du politiquement correct? etc. Il suffit de voir le débat actuel sur ce que dit Alain Finkielkraut...
- nous pouvons tous adopter une démarche de méméticien en s'interrogeant sur nos habitudes, nos relations avec les autres, nos principes et même, oh là la, nos valeurs. "Il faut faire le ménage dans tout ce qu'on reproduit sans le vouloir" dit Pascal Jouxtel: "On n'invente pas, on se resouvient" dit-il en citant Arthur Rimbaud.
- dans l'entreprise, il ne peut y avoir de vraie innovation si elle est n'est pas inscrite dans son système de valeurs.
- il y a un rapport étroit entre boudhisme et mémétique, au sens où on s'interroge dans les deux cas sur l'humain en tant que sujet: les pensées et les contenus cognitifs viennent dans le cerveau...
- le but de la mémétique est tout simplement  de mieux se comprendre (soi-même et entre nous) et d'éviter se faire manipuler.
Alors, dans ce cas, moi, je vote pour la mémétique!

Traduction français - créole

paspissela.jpgJ'en déduis que en créole "ICI" se traduit par "LA".
Photo de Thierry

mercredi 23 novembre 2005

Entretien avec Claude Berrou, lauréat 2005 du Prix Marconi et chercheur heureux

claudeberrou.gif[transcription intégrale de l'interview de Claude Berrou sur BFM, dans l’émission 01 Business du 17 novembre 2005)

- Claude Berrou, vous êtes enseignant chercheur, directeur d’études et directeur du laboratoire associé au CNRS, à l’École Nationale Supérieure des Télécommunications de Bretagne. Vous venez de recevoir ce prix prestigieux, le prix Marconi, pour l’invention des turbocodes. Il paraît que cela ne vous a pas tellement surpris de recevoir ce prix…
- Il est évidemment toujours merveilleux de recevoir des prix, d’abord académiques. Avec mon ami Alain Glavieux, qui a également participé à l’invention des turbocodes, nous avons reçu un certain nombre de prix académiques en France et à l’étranger. Le prix Marconi vient plutôt récompenser un succès industriel, un certain nombre d’applications.
- Vous recevez ce prix environ douze ans après l’invention, si je ne me trompe…
- Le début de l’invention remonte à 1991, 1992… C’est donc environ treize ans après.
- Nous allons comprendre pourquoi c’est un prix prestigieux. En 2004, ce sont les créateurs de Google qui l’on reçu – Sergey Brin et Larry Page. En 2002, c’était Tim Berners-Lee, l’inventeur de l’interface Web, du World Wide Web. En 1998, c’était Vinton Cerf, le père d’Internet, le créateur du protocole TCP/IP. Quel effet cela vous fait-il d’avoir de tels prédécesseurs, Claude Berrou ?
- Vinton Cerf, le pauvre, a fort à faire actuellement en Tunisie avec le Sommet Mondial de la Société de l’Information… Cela procure d’abord un sentiment de fierté de représenter la France pour la première fois dans cette société. Je suis devenu un « Marconi fellow ».

De mer, d’amour et de mort


 - A propos de l'auteure Rachilde et de son roman La tour d'amour , voici un texte de Angèle Paoli - ici, son beau site -, que je remercie chaleureusement:
Femme de lettres* et femme du monde, femme de l’éditeur Alfred Vallette [et non pas Valette], Marguerite Eymery, dite Rachilde (1860-1953) est associée aux grandes figures féminines et féministes qui défrayent la chronique de son temps. Auteur de nombreux romans, parmi lesquels le célèbre Monsieur Vénus (1884) (qui la conduisit à être qualifiée de « pornographe distinguée » par Barbey d'Aurevilly), Rachilde est fascinée par la figure complexe de l’androgyne qui hante l’esprit « fin de siècle ».
Roman inattendu et terrifiant, La Tour d’amour (1899) semble d'emblée être d’une facture autre. C’est pourtant un roman, mais terriblement troublant.
À jouer avec ce titre que j’ai récemment découvert, grâce à Luc Fayard, je pensais voir se profiler au loin quelque tour médiévale, haut perchée sur son piton rocheux, inaccessible gardienne de femmes esseulées, prisonnières d’attentes sans horizon ! J’avais aussi imaginé l’écriture chatoyante, sensuelle et vibrante, d’un univers exclusivement féminin.
Balayés les clichés, dès les premières pages ! Noyés dans les flots bouillonnants qui assaillent l’univers masculin* de La Tour d’amour ! Univers dont la femme semble, un court instant, mystérieusement absente.
Mais peut-être, à y bien réfléchir, cela n’est-il qu’apparence, et l’univers de La Tour d’amour n’est-il que l’image inversée que lui renvoie le miroir déformant venu de la terre.
À la tour se substitue un phare. Qui se dresse ithyphallique au-dessus des flots, au large du Finistère. Là-bas, amer perché sur les derniers écueils de la chaussée de Sein. Un phare forteresse, inaccessible, habité par deux gardiens, qui guettent la nuit, à l’affût des naufrages. Certains soirs montent au long de l’escalier à vis les accents d’une mélopée douloureuse, portée par une voix de femme. « La tour d’amour » ou… ou… ou…our ! Ce n’est pas, comme le croit le narrateur au tout début du récit, la voix d’une « donzelle » égarée. Mais celle du vieux Barnabas qui, tout en rejoignant son repaire, chante sa plainte de chouette. Dans l'enclos du phare d’Ar-Men, espace confiné et inquiétant où s’affrontent les deux gardiens, la seule femme vivante est la mer. Maîtresse jalouse de ses furies et de ses désirs, elle est amante gloutonne, dévoreuse de chair humaine. Insatiable et cruelle, toujours insatisfaite, elle transforme les hommes qui vivent d’elle, en elle et par elle. Elle les modèle à son image. Elle aspire à les engloutir.
Peu à peu, derrière cette puissante figure féminine qui domine le récit et les hommes, surgissent d’autres visages. Celui de Marie, promesse de bonheur et de rêve. À peine entrevue, aussitôt perdue. L’infidèle hante le souvenir de Jean et le détruit.
Et puis, il y a les noyées, que les navires éventrés vomissent nues sur les écueils. Blêmes Ophélies que le vieux Mathurin Barnabas célèbre et enserre de bien étrange façon. Barnabas, dont le nom contient à lui seul un monde. Savant composé du brigand Barrabas et de l’apôtre Barnabé, dont le nom d’« enserrant » a perdu toute forme de générosité chez ce vieil animal crasseux de Mathurin. La silhouette inquiétante et primitive de cet ours mal léché laisse entrevoir, au fil des pages, celle plus terrifiante et plus hideuse encore de l’ogre d’Ar-Men. Dont la folie semble peu à peu gagner Jean Maleux, le jeune gardien nouvellement arrivé. Car le vieux et le jeune, enfermés dans le mimétisme d'une même solitude, finissent par se ressembler. Comme un fils porte en lui les empreintes de son père, Jean Maleux porte les stigmates de la déraison de l’ancien. À une différence près. À un seul espoir près. Jean Maleux, tout décidé qu’il est à ne plus quitter Ar-Men, ne finira pourtant pas illettré. Pour lutter contre cet écueil-là, le nouveau gardien chef s’oblige à tenir son journal de bord, à consigner ses impressions dans son log-book. Par tous les temps, jour après jour ! C’est par l’écriture qu’il se sauve de son propre naufrage. Une écriture qui se dégage peu à peu des parlures du marin breton, pour gagner en ampleur et en souplesse. Et qui s’enfle, pareille à une vague longue, venue des tréfonds de l’être et de la mer. Belle métaphore que celle que Rachilde a choisie pour sauver son personnage.
Sous la plume de Rachilde, mythes et légendes se superposent et mêlent ensemble leurs mystérieux tentacules. C’est dans le goût ambigu pour les images violentes et morbides que se lit l’esprit « fin de siècle ». Dans le recours aux visions hallucinées inspirées des grands mythes de la castration. L’esprit « fin de siècle » est bien là à l’œuvre dans ce roman qui infiltre de ses strates sombres la Tour d’amour. Un roman violent et envoûtant, bouleversant, qui laisse longtemps gravées dans la chair ses images de mer, d’amour et de mort.

Rachilde, La Tour d’amour [1899; cote BnF : 8-Y2-62770], Mercure de France, 1994.

* Rachilde aimait à se présenter : « Rachilde, homme de lettres ».

Note bibliographique : Plusieurs dictionnaires de littérature de renom (notamment le Dictionnaire Bordas de Littérature française d'Henri Lemaître; et le Dictionnaire des Littératures de Langue Francaise [Jean-Pierre de Beaumarchais, Daniel Couty, Alain Rey], également publié initialement par Bordas) mentionnent la publication de cet ouvrage (en tant que nouveauté) en 1914, sous le pseudonyme de Jean de Childra. Pour ma part, je m'en suis tenue ici à la date communiquée (avril 1899) par la préfacière de l'ouvrage, Édith Silve, tout en indiquant ci-dessus la cote correspondante de cet ouvrage à la BnF. Par ailleurs, un article du Docteur Ritti fait bien allusion à cet ouvrage dans les Annales médico-psychologiques de novembre-décembre 1901.

mardi 22 novembre 2005

Funès - Sarko : cherchez l'erreur

funessarko.jpg
repéré par Roland.

dimanche 20 novembre 2005

Le temps passe

chirac7405.jpg
(repéré par Roland)

vendredi 18 novembre 2005

PC portable rechargeable à la manivelle

pcmanivelle.jpgVoici la dépêche Reuters sur ce sujet:
"Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont dévoilé mercredi à Tunis un ordinateur portable à 100 dollars qu'ils espèrent mettre entre les mains de millions d'écoliers à travers le monde. L'appareil, de la taille d'un manuel scolaire, est paré d'une robe citron-vert, d'un processeur à 500Mhz, d'une connexion à l'Internet sans fil et d'une recharge à manivelle qui lui permet de fonctionner dans des régions ne disposant pas de l'électricité, ont précisé les chercheurs au Sommet mondial sur la société de l'information, organisé par les Nations Unies.
«Cette machine robuste et mobile permettra aux enfants d'être plus dynamiques dans leur propre apprentissage», a déclaré au cours d'une conférence de presse le secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan. L'objectif est de fournir des ordinateurs gratuits aux enfants des pays pauvres qui n'ont pas les moyens d'acheter un PC, a déclaré Nicholas Negroponte, président du Media Lab du MIT. Les gouvernements et des donateurs paieront ces ordinateurs à 100 dollars pour le compte des enfants, a-t-il ajouté. Selon Negroponte, le Brésil, la Thaïlande, l'Egypte et le Nigeria sont candidats pour recevoir la première offre de portables qui démarrera en février ou en mars, avec une commande d'au moins un million d'ordinateurs pour chaque pays."
[repéré par Roland]
Mon commentaire: c'est peut-être enfin le produit génial qu'on attendait! Le seul doute que j'émets vient de la personnalité de Nicholas Negroponte qui mélange allégrément ses intérêts personnels, représentés dans de nombreuses entreprises high-tech, et ses idées généreuses. Mais le résultat ets là! Et le produit n'intéresse pas que les pays émergents mais de nombreuses entreprises et organisations du monde entier!

Reconnais-toi

Reconnais-toi
Cette adorable personne c'est toi
Sous le grand chapeau canotier
Oeil
Nez
La bouche
Voici l'ovale de ta figure
Ton cou exquis
Voici enfin l'imparfaite image de ton buste adoré
vu comme à travers un nuage
Un peu plus bas c'est ton coeur qui bat
Guillaume Apollinaire - extrait du poème du 9 février 1915 - Calligramme,  Poèmes à Lou.
[rajouté dans  ma page "Poèmes et textes préférés"]

jeudi 17 novembre 2005

Somment mondial de l'information: la mascarade de Tunis

libertedelapresse.gifPas de politique, avais-je décidé il y a un an en ouvrant ce "site-blog" consacré notamment à l'information: il n'y a rien de plus éloigné de l'information que la politique, alors autant ne pas en parler. En politique, tout est question de points de vue.
Mais je ne peux pas, en tant que journaliste, ne pas réagir à la mascarade de Tunis: d'abord un journalite de Libération agressé, et maintenant le secrétaire général de Reporters sans Frontières refoulé à sa descente d'avion... Le tout sur fond de transgressions permanentes de la liberté. Où va t-on?
Je comprends que les relations internationales sont un métier très particulier dans lequel il faut essayer d'éviter de diaboliser l'autre, pour lui offrir toujours une porte de sortie, en espérant que les choses changeront, plutôt que d'ériger des murs, des ghettos.
Mais de là à admettre qu'on puisse débattre d'un soi-disant "Sommet mondial de l'information" dans ces conditions et dans ce pays-là, il y a un pas que je ne franchis pas.
Si vous ne savez pas comment vous déterminer sur ce sujet, réfléchissez à cette citation dont je ne peux retrouver l'auteur (et qui s'applique aussi plus généralement à la liberté):
 "L'information est un bien qui ne s'use que si l'on ne s'en sert pas".
Source image

Un écran sur la main

ecranmain.jpgUn écran programmable sous-cutané, ce n'est plus un rêve: user du dos de sa main comme d'un écran tactile va devenir une réalité!
Travaux en cours chez Robert Freitas, chercheur de l'Institute for Molecular Manufacturing (Palo Alto) et chez la "NanoGirl" Gina Miller.
Et c'est à lire dans le 01 Informatique à paraître demain (sous la plume de Emmanuelle Delsol) et à écouter sur BFM ce soir, à partir de 23 heures. Quel intenable suspens!...
Je ne me suis jamais fait autant de pub, c'est embêtant, je dis dans ma charte que je n'ai rien à vendre!... (allez-y, tapez-moi dessus...)
Mais, je dois l'avouer, je suis totalement fasciné par les nanotechnologies, donc je ne résiste pas à cette pulsion.
Promenez-vous dans la Nanomedicine Art Gallery: vous comprendrez.

mercredi 16 novembre 2005

Convergence : 8 en 1, le nec plus ultra

pubconvergence.png
Un peu de pub, une fois n'est pas coutume et contrairement à l'esprit de ma charte!
Il paraît, me dit Roland qui l'a dénichée sur le site de Clust, que ce n'est pas une blague!

mardi 15 novembre 2005

Voeux d'artistes

dominiquehieauxvoeuxdartistes.jpg111 oeuvres, 111 artistes, 111 euros pièce.
Voeux d'artistes
du 24 novembre au 3 décembre
ouvert tous les jours de 12h à 21h
Mairie du VIIIème arrondissement
3 rue de Lisbonne
75008 Paris
Exposition-vente organisée au profit des enfants malades du service d'hématologie et d'oncologie de l'Hôpital Armand Trousseau de Paris - Professeur Guy Leverger. Renseignements.
Image: un tableau de Dominique Hieaux.

lundi 14 novembre 2005

Composition chimique de la Terre

J'ai retrouvé çà dans mes cahiers d'écolier, çà peut servir, on ne sait jamais, ce site n'a décidément aucune limite!
Oxygène: 47%
Silicium: 28%
Aluminium: 8%
Fer: 5%
Calcium: 3,25%
Sodium: 2,4%
Potassium: 2,35%
Magnésium: 2,35%
Hydrogène: 1%
Titane: 0,61%
Azote: 0,35%
Volume de la Terre: 1 083 320 x 106 km3
Masse de la Terre: 5,98 x 1027 g

Andrée peint...

andreemullertoileverte.jpgandreemullertableau2sanstitre.jpg
...uniquement à ses heures perdues...
C'est dommage!

Michelin, le palmarès

pubmichelin.png
(dans la série des pub détournées...)

vendredi 11 novembre 2005

Bach, c'est la vie

Ma femme, qui est pianiste, me dit: "Chez Bach, la main gauche, c'est une contrebasse, il faut l'entendre, elle rythme tout; on joue trop de la main droite." Et moi, je me dis: c'est comme la vie, on s'agite sur le tout venant en oubliant de s'appuyer sur nos structures.
C'était la réflexion philosophique du jour.

mercredi 9 novembre 2005

Comparution immédiate

 - Vous venez d'incendier une voiture :  vous avez un mobile ?
- Oh bien sûr que oui, M'sieur le juge.
- Lequel ?
- Ben c'est un Nokia, M'sieur.
[Lu dans le Monde 9/11 par Roland]

Culture techno: la différence France-Amérique

phptitrewsj.jpgPas besoin de faire un long discours sur la différence de culture techno entre la France et les Etats-Unis: voici un titre d'article lu dans la presse américaine.
L'article explique très clairement tous les intérêts du langage PHP comme outil de développement d'applications pour le web, en comparaison avec le langage Java.
Puis il raconte les enjeux de la bataille entre les grands acteurs, IBM et Microsoft en tête. Bref, une bonne info techno et marché.
La question maintenant: quel journal a publié cette info?
On imagine assez volontiers un magazine spécialisé genre ComputerWorld, eWeek ou InformationWeek. Ou encore: InfoWorld?
On pourrait à l'extrème rigueur envisager un hebdo qui fait souvent des sujets high tech, comme Business Week, même si l'entrée dans le sujet paraît un peu ardue...
Vous n'y êtes pas: c'est dans un quotiden, tout simplement le Wall Street Journal!
Ce n'est pas demain la veille qu'on lira ce type de titre dans La Tribune ou Les Echos; une interrogation sur le mot "PHP" sur le site des Echos, sur l'ensemble de ses archives sur 5 ans, donne 8 résultats valables de petits sujets d'actualité ou le mot est évoqué au détour d'une phrase, mais aucun sujet de fond et aucun dans le titre (les autres résultats, très nombreux trouvent le mot "PHP"... dans l'adresse internet de tous les articles, évidemment...)

mardi 8 novembre 2005

Réinventer la presse écrite, c’est facile ! En réponse à Philip Meyer

« L’information, ça eut payé mais ça ne (se) paie plus » (anonyme)


Il faut se faire une raison : l’information est désormais un bien gratuit. Ce ne sont pas les éditeurs de presse qui l’ont décidé, ni les journalistes, on s’en doute, c’est le public. Du moins, une partie du public, celui des internautes. Mais c’est ce public-là qui impose sa loi au marché. Pensons à ce critique intello de théâtre qui disait : « Ah bon ? Le public a aimé la pièce ? Il est bien le seul ! »
Il est temps de tourner la page d’un modèle économique obsolète, celui où il fallait payer pour avoir une information de qualité. Ce modèle n’était d’ailleurs pas si glorieux ; certains esprits caustiques ne se privaient pas de comparer l’info au rayon « frais » d’un supermarché : ça se digère mal et ça se périme vite.


Faire table rase du passé est toujours plus facile quand la table est déjà débarrassée. Pour les éditeurs en place, dotés de structures historiques lourdes, et manquant souvent d’audace (dixit Philip Meyer), c’est nettement plus difficile…Mais ils ont une marque qui existe sur laquelle ils peuvent capitaliser.


La solution, c’est évidemment la révolution.


Les éditeurs doivent redéfinir leur rôle en oubliant comment ils sont organisés aujourd’hui et en se fixant un plan d’actions basées sur les réponses à une seule question : « Quels sont les dix services que je veux rendre à mon lecteur ? » (sous-entendu : services d’information sur lesquels je suis le mieux placé au niveau des compétences de mes équipes de rédaction)


Quel que soit le domaine couvert, généraliste ou spécialisé, on trouvera rapidement quelques points communs.


On pourrait dire, par exemple :


Météo chargée demain

meteo.jpg


lundi 7 novembre 2005

Un peu de paix dans ce monde de violences

chatrat.jpgLisa est une chatte qui en a vu; elle a adopté Allumette, jolie petite ratte et elles vivent en paix.
Cela se passe chez Anne-Marie et sa fille Stéphanie à Chaville (Chat-Ville...) en banlieue.
PS: et comme on n'est jamais mieux cité que par soi-même, voici ce que j'écrivais en 2002, dans mon "Dictionnaire impertinent des branchés", à l'entrée "Quartier sensible":
"Banlieue remplie de parkings extérieurs quasiment vides où les seules voitures visibles sont déjà brûlées."...

Violences: pub UMP sur Google

googleump.png
Tapez "violences" dans Google et le lien commercial vous renvoie sur le site de l'UMP!
Je trouve ça un peu violent!

vendredi 4 novembre 2005

Katrina comme vous ne l'avez jamais vu


J'imagine que les victimes apprécieront peu l'effrayante beauté de ces images...
L'album photo ICI.
transmis par Roland.

Faux amis: the liste

fauxamis.pngTrès utile "pour avoir l'air con moins souvent", nous dit Roland.
Il vaut effectivement  mieux relever du domaine juridique que judiciaire, écrire un libelle plutôt qu'un label, manger une langouste qu'une mangouste, flirter avec la lyre plutôt qu'avec la lire,  jouer au magnat plutôt qu'au magma, éviter de faire un lob avec son oreille ou encore de se regarder le lombric...
Par contre, on peut hésiter à choisir entre magnificence et mugnificene...
La liste complète.

Vive le Goncourt... 2004!

laurentgaudelesoleildesscorta.jpgA ceux qui, comme moi, trouvent que Weyergans ferait mieux d'écrire un journal intime plutôt que des livres -  tiens pourquoi pas un blog? (je suis sûr qu'il y en a qui vont prendre ça pour une injure...), vu qu'il passe son temps à dire qu'il n'a rien à dire.
A ceux qui, comme moi, aiment bien les vrais romans (une histoire, des personnages, un style) plutôt que les digressions indigestes.
A ceux qui, comme moi, cherchent encore l'étonnement dans les livres.
laurentgaudelamortduroitsongor.jpg Je conseille de (re)lire le Goncourt ... 2004:
Le Soleil des Scorta,
de Laurent Gaudé.
En plus c'est moins cher!
Vous y trouverez tout ce que vous pouvez désirer, puissance et chaleur en plus. Des héros hauts en couleur, une écriture fluide et tenante. C'est fort, prenant, c'est vrai et c'est étonnant.
Que demande le peuple?
Et, comme moi, après avoir lu cet ouvrage, vous vous intéresserez à l'auteur et vous lirez un autre de ses livres, prix Goncourt des lycéens 2002 et Prix des libraires 2003 cette fois:
La mort du Roi Tsongor
Et là, ce n'est pas étonné que vous serez, mais estomaqué, percuté, chahuté. C'est Homère revisité, une épopée vous dis-je. Quel plaisir! Vive Laurent Gaudé!

jeudi 3 novembre 2005

Poèmes aztèques

poemesazteques.jpgPendant que Cortès détruisait une civilisation, quelques religieux tentaient de la comprendre (pour l'évangéliser!). C'est grâce à eux que l'on a aujourd'hui ces fragments de poésie aztèque.
Comme celui-ci:
"Il vient, il vient, le papillon.
Il vient, volant ailes éployées.
Il vient sur les fleurs, il butine.
Qu'il soit heureux! Son coeur s'ouvre!
Il est une fleur."

(Anonyme)
Il vient, il vient le papillon.. Poèmes aztèques choisis, traduits et présentés par Jean Rose, Editions Paupières de Terre.
(j'écris cette note en mémoire de ma tante Mireille Simoni Abbat, grande spécialiste des Aztèques au Musée de l'homme...)

Premier cas de grippe aviaire en Seine-et-Marne

newcaseofbirdfluinseineetmarne.jpg

mercredi 2 novembre 2005

Se faire éditer chez Lulu?

lulu.pngCa a l'air sérieux mais je n'ai pas testé en détail, donc attention avant de vous y lancer les yeux fermés! Mais c'est le problème du web/blog/site et tutti quanti: on ne résiste pas à délivrer une info même non vérifiée. Tout le monde le fait, alors pourquoi pas moi? (non, je rigole bien sûr... m'enfin...)
Bref, je suis tombé sur le site de Lulu qui vous édite en un clin d'oeil tout ce que vous voulez (livres, CD? DVD, etc.), pour une somme modique (quelques dollars). Tout le reste est gratuit, tout se fait en ligne, vous transmettez votre contenu, choisissez votre format de page, votre couverture, votre prix de vente (Lulu prend 20% des revenus...).
Et hop, quelques minutes après, c'est au catalogue. Celui-ci contient déjà quelques oeuvres écrites en français...
Apparemment, c'est pas nouveau, ça existe depuis un moment  et le bidule aurait été créé par Bob Young, un des fondateurs de Red Hat (open source). C'est ce que j'ai lu chez Google.
Le secteur du "self-publishing" semble être florissant.
Qui est vraiment sérieux dans ce business?
Comment se vendent les livres de Lulu?
Ci-dessous le dialogue on-line que je viens d'avoir avec l'un de ses représentants:
Welcome to Lulu.com! ! An online representative will be with you shortly. You are number 1 in the queue out of 1. Your wait time will be approximately 0 minute(s) and 9 seconds. Thank you for waiting.
You are now chatting with 'Gene (Lulu Staff Tier 1)'
Gene (Lulu Staff Tier 1): Hi
lf@neuf.fr: Hi
lf@neuf.fr: As an auhor, what do I pay exactly?
Gene (Lulu Staff Tier 1): The basic cost of the book - no royalties are charged to authors on their own books.
lf@neuf.fr: How many books in French is there in your catalog?
Gene (Lulu Staff Tier 1): Oh, I have no idea. There are many international authors using Lulu.
Gene (Lulu Staff Tier 1): I've formatted two books and one cover for a woman in new Zealand. My partner in Live Help here is in Spain.
lf@neuf.fr: How can you be sure that my work is really MY work and not a copy of anybody else work?
Gene (Lulu Staff Tier 1): We can't, except for your agreement to our Member Agreement. If someone reports plagarism, your book will be taken down while the accusation is investigated, and we cooperate with the injured party.
lf@neuf.fr: What are - about -the best sellers: how many copies?
Gene (Lulu Staff Tier 1): That kind of information is known only to the authors - it isn't made public.
lf@neuf.fr: Bob, the "fearless leader": is he Bob Young, the founder of Red Hat?
Gene (Lulu Staff Tier 1): One and the same.
lf@neuf.fr: OK, thank's. May I republish our dialog in my blog?
Gene (Lulu Staff Tier 1): Only if you fix all my typos - where is the blog?
lf@neuf.fr: in french: www.infotechart.com. What does it mean "only if you fix all my typos"? I'm sorry not to be really fluent in english!:)
Gene (Lulu Staff Tier 1): I was joking. I didn't want to have errors in my typing. Yes, feel free to post this.
lf@neuf.fr: OK . thank's; you will read it in a few minutes. Bye!
Gene (Lulu Staff Tier 1): bye

Ibn Sîna, al-Khwârizmî, al-Bîrûnî...

ahmeddjebbaragedorsciencesarabes.jpgCe sont de très grands noms de la science (médecine, mathématique et astronomie dans l'ordre pour les trois cités), issus de la civilisation arabo-musulmane.
On a beau être extrèmement cultivé comme le sont tous les lecteurs d'InfoTechArt, on est peut-être passé à côté de leur contribution essentielle aux sciences.
Alors, hop, un petit livre pour se remettre tout çà en mémoire, encore une fois dans cette collection des Editions Le Pommier (je vous jure que je n'y ai aucune action) que j'adore:
L'âge d'or des sciences arabes, de Ahmed Djebbar.
Ils ont commencé par traduire les savants grecs, puis ils ont créé des usines de fabrication de papier puis multiplié des bibliothèques...
L'âge d'or s'étend du VIIIè au XIVè siècles: ça fait long!...