Vous cherchiez depuis des années la parade au paradoxe de Solow, qui déclarait en 1987, « on voit des ordinateurs partout, sauf dans les statistiques de productivité ». La voici, chiffres à l'appui, formalisée par l'Itif (Information Technology & Innovation Foundation), présidée par Robert D. Atkinson : « Digital Prosperity. Understanding the Economic Benefits of the IT Revolution ». Vous y notamment ce graphique étonnant qui montre la similitude entre la progression du nombre de serveurs internet (« hosts ») et celle de la productivité, à partir de 1996.
[extrait d'un édito de 01 informatique, a paraître le 23/03/2007]
PS : je travaille maintenant sous Vista/Office 2007 et ce billet a été publié sur le blog directement à partir de Word : pas mal !
La thèse est simple : les technologies de l'information sont devenues le « driver » essentiel de l'économie moderne. Elles sont le moteur de la croissance de la productivité des entreprises, des secteurs d'activité, des économies, du travail et du capital. Elles ont des effets induits bénéfiques sur l'amélioration de la prise de décision et l'élargissement des marchés. Elles garantissent une économie qui tourne à plein régime. Elles permettent une meilleure allocation des produits et services et augmentent leur qualité. D'où quatre conseils pour les politiques, que nos candidats à la présidentielle feraient bien d'écouter: placer l'économie numérique au centre de l'économie, encourager activement l'innovation numérique et la transformation des secteurs économiques, jouer sur la fiscalité pour stimuler les investissements en TIC et, enfin, développer une formation aux technologies pour tous les citoyens.
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