Homme libre et faible voici enfin ta voie
Dénuée de poussière et d’ortie
Ecoute l’oracle guidé par l’amour
Assieds-toi un instant près de moi
Calme ton cœur qui bat trop fort
A courir après l’informulé
Viens tu peux déposer tes larmes et ton désir tragique
Mon ami mon frère écoute-moi
La vérité que tu cherchais était là
Tout près de toi mais tu ne la voyais pas
Arbre décharné tes branches nouées
Retourné en-dedans tel un phare à l’envers
Alors voici
Commence par te frotter à l’homme au lieu de le fuir
Nourris-toi du fond de ses regards fiers
Et c’est ainsi que naîtront tes nouveaux désirs
Ton âme blottie dans la chaleur des autres
Ensuite cherche dans toute chose sa beauté
Mais loin au-delà d’elle nichée quelque part
En haut d’une montagne derrière un nuage
Un coin secret que tu découvriras émerveillé
Et ce sera ton jardin mystérieux éternel
Enfin demeure en tes mots avec la chair et non l’esprit
Tu es le temple de ta poésie
Seule vérité possible elle est la voie
Elle est la clé qui ouvre toutes les portes
Mon ami mon frère
Je ne te parle pas de bonheur ni de plénitude
Je te parle simplement de ta vie
Et de sa vraie richesse
Un sourire de pleine lune
Dans la nuit de tes doutes
Marche
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